Le directeur de l'Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF), Abderrahim Houmy, a cependant précisé, mardi à Rabat, que les superficies incendiées au Maroc au cours de l'année 2022 demeurent relativement faibles par rapport aux superficies boisées parties en fumée dans les pays voisins, de même qu’en ce qui concerne les superficies menacées par les incendies. Ces chiffres, insiste le responsable, restent en deçà de ceux enregistrés par les autres pays.
S'exprimant lors de la réunion du Comité directeur de prévention et de lutte contre les incendies de forêts, dédiée à la présentation du bilan et des enseignements tirés des incendies de forêts au cours de l'année 2022, le responsable a précisé que près de 500 incendies avaient eu lieu l’année précédente, affectant 22.762 ha de forêts, dont 37 % d'arbustes, de formations herbacées et d'Alfa. Ces chiffres ne laissent pas cependant d’inquiéter, comparativement au bilan de 2021, moins lourd, avec près de 10.300 hectares ravagés par le feu et près de 285 incendies enregistrés de janvier à septembre 2021, selon le département des Eaux et Forêts relevant du ministère de l’Agriculture.
Au Maroc, en moyenne, quelque 295 feux occasionnent la perdition de 2980 ha par an, précise l’Agence Nationale des Eaux et Forêts dans son site officiel, notant que durant la période 1960-2019, une superficie de 178.773 a été endommagée.
Cependant, l’ampleur des feux de forêts diffère d’un pays à l’autre. La part de la surface forestière moyenne annuelle brûlée est de 0,04% au Maroc ; 0,05% en Turquie ; 0,13% en France ; 0,87% en Algérie ; 0,9% en Espagne ; 1,12% en Grèce ; 1,04% en Italie et 4,12% au Portugal, explique-t-on.
De son côté, le président par intérim du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers (CRCF), Fouad Assali, a relevé qu'au titre de l’année en cours, un total de 65 incendies a été enregistré au niveau national. Dans ce sens, il a réitéré l’engagement de toutes les parties dans la mise en œuvre des mesures de prévention, de prédiction et d’alerte, en plus de la coordination de la lutte contre les incendies par les voies aériennes ou terrestres, sans pour autant négliger le volet de sensibilisation. D’autant plus que « ces incendies sont dus essentiellement aux êtres humains ; ainsi, près de 95% des incendies déclarés au niveau national relèvent plus du facteur humain», a-t-il précisé.
Les participants ont noté par ailleurs que la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima continue d’enregistrer le plus d’incendies, avec 188 départs de feu et une zone affectée de 18.704 ha, vient ensuite la région de Fès-Meknès avec 99 départs de feu et une zone de 18.704 ha ravagée.
Le Maroc cherche toujours à renforcer son arsenal de lutte contre les incendies, notamment à travers l’acquisition d’avions Canadairs spécialisés dans les interventions aériennes contre les incendies. Le Royaume a finalisé l’achat de 3 avions Canadair, en plus de 5 avions opérationnels, portant ainsi sa flotte à 8 avions.
S'exprimant lors de la réunion du Comité directeur de prévention et de lutte contre les incendies de forêts, dédiée à la présentation du bilan et des enseignements tirés des incendies de forêts au cours de l'année 2022, le responsable a précisé que près de 500 incendies avaient eu lieu l’année précédente, affectant 22.762 ha de forêts, dont 37 % d'arbustes, de formations herbacées et d'Alfa. Ces chiffres ne laissent pas cependant d’inquiéter, comparativement au bilan de 2021, moins lourd, avec près de 10.300 hectares ravagés par le feu et près de 285 incendies enregistrés de janvier à septembre 2021, selon le département des Eaux et Forêts relevant du ministère de l’Agriculture.
Au Maroc, en moyenne, quelque 295 feux occasionnent la perdition de 2980 ha par an, précise l’Agence Nationale des Eaux et Forêts dans son site officiel, notant que durant la période 1960-2019, une superficie de 178.773 a été endommagée.
Cependant, l’ampleur des feux de forêts diffère d’un pays à l’autre. La part de la surface forestière moyenne annuelle brûlée est de 0,04% au Maroc ; 0,05% en Turquie ; 0,13% en France ; 0,87% en Algérie ; 0,9% en Espagne ; 1,12% en Grèce ; 1,04% en Italie et 4,12% au Portugal, explique-t-on.
De son côté, le président par intérim du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers (CRCF), Fouad Assali, a relevé qu'au titre de l’année en cours, un total de 65 incendies a été enregistré au niveau national. Dans ce sens, il a réitéré l’engagement de toutes les parties dans la mise en œuvre des mesures de prévention, de prédiction et d’alerte, en plus de la coordination de la lutte contre les incendies par les voies aériennes ou terrestres, sans pour autant négliger le volet de sensibilisation. D’autant plus que « ces incendies sont dus essentiellement aux êtres humains ; ainsi, près de 95% des incendies déclarés au niveau national relèvent plus du facteur humain», a-t-il précisé.
Les participants ont noté par ailleurs que la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima continue d’enregistrer le plus d’incendies, avec 188 départs de feu et une zone affectée de 18.704 ha, vient ensuite la région de Fès-Meknès avec 99 départs de feu et une zone de 18.704 ha ravagée.
Le Maroc cherche toujours à renforcer son arsenal de lutte contre les incendies, notamment à travers l’acquisition d’avions Canadairs spécialisés dans les interventions aériennes contre les incendies. Le Royaume a finalisé l’achat de 3 avions Canadair, en plus de 5 avions opérationnels, portant ainsi sa flotte à 8 avions.
